J’ai eu ce doute plus d’une fois en posant les mains sur un PC ou un Mac un peu lent : est-ce un vieux disque mécanique ou un SSD moderne ? Si vous vous demandez aussi comment savoir si mon disque dur est ssd, la bonne nouvelle, c’est qu’on peut le vérifier en quelques clics, sans sortir un tournevis. Dans ce guide, je vous montre exactement comment je m’y prends sous Windows, macOS et Linux, avec des méthodes rapides et d’autres un peu plus techniques si besoin. Promis, c’est simple, et vous aurez une réponse fiable à la fin.
Points clés
- Si vous vous demandez comment savoir si mon disque dur est SSD, ne confondez pas l’interface (SATA/NVMe/USB) avec le type de support et cherchez les indices non rotatif et TRIM (indice, pas preuve).
- Sous Windows, vérifiez « Type de média » dans Optimiser les lecteurs ou « MediaType » via PowerShell (Get-PhysicalDisk), en sachant que certains boîtiers USB renvoient « Unspecified ».
- Sous macOS, Rapport système (NVMExpress ou SATA) indique « Type de support: SSD » ou « Support rotatif: Non », et vous pouvez confirmer via Utilitaire de disque ou la commande diskutil info.
- Sous Linux, l’indicateur ROTA de lsblk (0=SSD, 1=HDD) ou /sys/block/…/rotational et smartctl -i (« Solid State Device » ou « Rotation Rate ») permettent une confirmation fiable.
- En cas de doute (boîtier USB, SSHD, RAID ou VM), relevez la référence exacte du modèle dans les outils systèmes puis vérifiez-la sur le site du constructeur.
- Si le système révèle un HDD et que la machine rame, migrez vers un SSD après sauvegarde pour un gain de performances immédiat et durable.
Comprendre La Différence Entre HDD Et SSD
Avant de vérifier, j’aime bien rappeler la différence pour savoir ce que je cherche.
- HDD (disque dur mécanique) : des plateaux qui tournent, une tête de lecture qui bouge. C’est robuste mais plus lent, et ça fait parfois un petit bruit de grattement. Les systèmes détectent souvent ça comme « rotational » (rotatif).
- SSD (Solid-State Drive) : pas de pièces mécaniques, de la mémoire flash, des accès très rapides, silencieux. Les systèmes l’identifient généralement comme « non rotational ».
Deux autres notions m’évitent de me tromper :
- Interface vs type de support : SATA, NVMe, USB ou Thunderbolt décrivent surtout par où le disque se connecte. On peut avoir un SSD en SATA ou en NVMe, tout comme un HDD en SATA. L’interface ne dit pas tout sur la nature du support.
- TRIM : une commande propre aux SSD qui aide le système à maintenir les performances. Si TRIM est actif, c’est un indice, mais ce n’est pas une preuve absolue (il peut être désactivé, ou non transmis par certains boîtiers USB).
Avec ça en tête, on passe aux vérifications concrètes, OS par OS.
Vérifier Sous Windows
Voici mes chemins préférés, du plus simple au plus technique.
Méthode 1, Gestionnaire des tâches (rapide)
- J’appuie sur Ctrl + Maj + Échap pour ouvrir le Gestionnaire des tâches.
- Onglet « Performances » > je clique sur « Disque 0 », « Disque 1 », etc.
- En haut à droite du graphe, Windows indique souvent « SSD » ou « HDD ». Sur Windows 10/11, c’est généralement fiable pour les disques internes.
Méthode 2, Optimiser les lecteurs
- Je tape « Optimiser les lecteurs » dans la recherche Windows (ou « Défragmenter et optimiser les lecteurs »).
- Dans la fenêtre, la colonne « Type de média » indique « Lecteur à état solide » (SSD) ou « Disque dur » (HDD). C’est très parlant.
Méthode 3, PowerShell (détails précis)
- Je clique droit sur le menu Démarrer > Windows PowerShell (Admin).
- Je lance :
Get-PhysicalDisk | Select FriendlyName, MediaType, CanPool
- La colonne MediaType m’indique SSD ou HDD. Quand le disque est externe via USB, il peut parfois être noté « Unspecified ».
Méthode 4, WMIC (compatible, mais ancien)
Dans l’Invite de commandes (cmd) :
wmic diskdrive get model, mediatype
Si « MediaType » revient vide, je me sers au moins du « Model » pour googleliser la référence. WMIC est déprécié, mais reste pratique.
Méthode 5, Indices complémentaires
- TRIM : dans l’Invite de commandes, je tape:
fsutil behavior query DisableDeleteNotify
Si la réponse est 0, TRIM est activé (bon signe pour un SSD). Ce n’est pas une preuve absolue.
- Outils tiers : CrystalDiskInfo, par exemple, affiche le type de support, le modèle et d’autres infos SMART.
Note pratique : sur certains boîtiers USB/SATA, Windows ne voit pas toujours le « MediaType ». Dans ce cas, je me fie au modèle exact (inscrit sur l’étiquette du disque ou visible via les commandes ci-dessus) et je vérifie sur le site du fabricant.
Vérifier Sous macOS
Sous macOS, deux chemins me donnent l’info sans me perdre.
Méthode 1, Rapport système
- Menu Pomme > À propos de ce Mac > Plus d’infos > Rapport système.
- Dans la colonne de gauche, je vais dans « NVMExpress » (si SSD NVMe) ou « SATA/SATA Express » (si SSD/HDD SATA).
- À droite, je cherche des lignes comme « Type de support : SSD », « Support rotatif : Non », ou « Prise en charge TRIM : Oui ». Si « Rotational » est « Non », c’est un SSD.
Méthode 2, Utilitaire de disque
- Applications > Utilitaires > Utilitaire de disque.
- Je sélectionne le disque physique (pas juste le volume) dans la barre latérale.
- Dans les infos (menu Fichier > Obtenir des informations), macOS précise souvent le type (SSD), le schéma et l’interface.
Terminal (si je veux être sûr)
- diskutil info disk0 | grep -E ‘Solid State|
Rotation’
Si « Solid State: Yes » ou « Rotation: not supported », c’est un SSD.
- Pour un NVMe : system_profiler SPNVMeDataType | grep -i ‘Medium|Model|
TRIM’
Ces commandes donnent une confirmation claire, surtout sur les machines récentes.
Vérifier Sous Linux
Sous Linux, deux indicateurs me suffisent dans 95% des cas : le flag « rotational » et les infos SMART.
Méthode 1, lsblk et le flag rotational
- Je lance :
lsblk -d -o NAME,ROTA,TRAN,MODEL
La colonne ROTA indique 0 (non rotatif, donc SSD) ou 1 (rotatif, donc HDD). TRAN m’indique l’interface (sata, nvme, usb…).
- Je peux aussi vérifier directement :
cat /sys/block/sda/queue/rotational
0 = SSD, 1 = HDD. Adaptez sda/sdb/nvme0n1 selon le système.
Méthode 2, smartctl (précis, universel)
- Si smartmontools est installé :
sudo smartctl -i /dev/sda
Je regarde « Rotation Rate ». 7200 RPM/5400 RPM = HDD. « Solid State Device » ou 0 = SSD. Pour NVMe, j’utilise /dev/nvme0n1.
Autres vérifs utiles
- lshw -class disk résume le type et le modèle.
- nvme list (sur machines NVMe) affiche le contrôleur et le modèle SSD.
- fstrim -v / (en root) confirme que TRIM fonctionne sur le système de fichiers, utile, mais ce n’est pas un test de type de support à lui seul.
Avec ces commandes, je ne reste jamais dans le flou très longtemps.
Cas Particuliers Et Méthodes Complémentaires
Il y a des situations où l’OS hésite ou masque l’info. Voilà comment je m’en sors.
- Disques dans un boîtier USB/Thunderbolt : certains adaptateurs ne transmettent pas le « MediaType ». Résultat : « Unspecified » ou juste « USB ». Dans ce cas, je récupère la référence exacte (via PowerShell/WMIC/lsblk/smartctl), puis je cherche le modèle sur le site du constructeur.
- SSHD (hybride) : un disque mécanique avec un cache flash. Les systèmes le classent parfois comme HDD. On peut voir « Hybrid » dans certains outils, mais pas toujours. La recherche par modèle reste la plus fiable.
- NVMe vs SATA : les deux sont des SSD, mais NVMe est plus rapide. Sous Windows (Gestionnaire des tâches > Performances) ou macOS (NVMExpress dans Rapport Système), je vois vite l’interface. C’est utile si je veux savoir « quel type de SSD » j’ai.
- RAID, NAS, VM : dans une machine virtuelle ou derrière un contrôleur RAID, l’OS affiche parfois un disque « virtuel » sans détail. Là, seule la consultation du matériel physique (console du RAID/NAS, documentation du fournisseur cloud) me donne la vérité.
- Anciennes versions d’OS : Windows 7 ou vieux macOS ne savent pas toujours dire « SSD » clairement. Les commandes low-level (smartctl, rotational) et la recherche par modèle sont mes plans B.
- Signes « à l’oreille » ou au feeling : un PC silencieux, qui démarre en 10–15 secondes et lance les applis instantanément, ça sent le SSD… mais je ne me fie jamais uniquement à ça. Trop d’exceptions.
Astuce bonus : si j’ai l’appareil sous la main, l’étiquette sur le disque (ou la fiche produit du PC) mentionne presque toujours « SSD », « HDD », « NVMe », ou la référence modèle. Une photo + une recherche en ligne = confirmation rapide.
Conclusion
Identifier si j’ai un SSD ou un HDD ne devrait pas prendre plus de deux minutes avec les bons réflexes : Gestionnaire des tâches ou Optimiser les lecteurs sous Windows, Rapport Système ou Utilitaire de disque sur macOS, lsblk/smartctl sous Linux. En cas de doute, je vérifie le modèle exact et je tranche via la fiche constructeur. Et tant qu’à y être, si je découvre un HDD et que la machine rame, un passage au SSD reste l’upgrade le plus rentable que j’ai fait ces dix dernières années. Sauvegarde d’abord, bien sûr, puis on respire, et on profite.
Foire aux questions — Comment savoir si mon disque dur est SSD
Comment savoir si mon disque dur est SSD sous Windows ?
Vous vous demandez comment savoir si mon disque dur est SSD sous Windows ? Ouvrez Ctrl+Maj+Échap > Performances > Disque: Windows affiche SSD ou HDD. Ou lancez Optimiser les lecteurs pour voir Type de média. En PowerShell (Admin): Get-PhysicalDisk | Select FriendlyName, MediaType. Ces vérifications suffisent dans la plupart des cas.
Comment savoir si mon disque dur est SSD sur macOS ?
Menu Pomme > À propos de ce Mac > Plus d’infos > Rapport système, puis NVMExpress ou SATA: cherchez Type de support: SSD ou Support rotatif: Non. Dans Utilitaire de disque, affichez les informations du disque physique. En Terminal: diskutil info disk0 et vérifiez Solid State: Yes. Résultat fiable.
Comment savoir si mon disque dur est SSD sous Linux ?
Exécutez lsblk -d -o NAME,ROTA,TRAN,MODEL: ROTA=0 indique un SSD, 1 un HDD. Vérifiez aussi /sys/block/sda/queue/rotational (0=SSD). Avec smartctl -i /dev/sda, Rotation Rate montre 0/Solid State Device (SSD) ou 5400/7200 RPM (HDD). Ces indicateurs suffisent dans la plupart des scénarios courants.
Que faire si Windows/macOS/Linux affiche Unspecified ou ne détecte pas le type de disque ?
Certains boîtiers USB/Thunderbolt et contrôleurs RAID/VM masquent le type: l’OS affiche Unspecified ou seulement USB. Récupérez la référence exacte via PowerShell/WMIC, lsblk ou smartctl, ou lisez l’étiquette physique, puis vérifiez le modèle sur le site du fabricant. C’est la méthode la plus fiable dans ces cas.
Dois-je défragmenter un SSD ?
Défragmenter un SSD n’est pas conseillé: pas de plateaux, donc aucun gain et des écritures inutiles. Sous Windows, Optimiser les lecteurs envoie surtout TRIM, ce qui convient aux SSD. Laissez l’optimisation planifiée et évitez les défrags manuelles répétées pour préserver les performances et la longévité du disque.
Comment activer TRIM sur Windows, macOS et Linux ?
Windows: TRIM est actif si fsutil behavior query DisableDeleteNotify renvoie 0; sinon exécutez fsutil behavior set DisableDeleteNotify 0 et laissez Optimiser les lecteurs planifié. macOS: TRIM natif sur SSD Apple; pour d’autres, sudo trimforce enable. Linux: activez fstrim.timer (systemd) ou l’option de montage discard, puis vérifiez avec fstrim -v.