La technologie de virtualisation devient de plus en plus populaire et recherchée, que ce soit dans un contexte professionnel ou professionnel. Face à l’utilisation massive de l’Internet, il en va de soi que les risques sont aussi de plus en plus importants. D’où l’intérêt de la virtualisation. En ce sens, il s’agit d’un outil de développement incontournable et indispensable. Non seulement, il contribue à améliorer la productivité et la performance, à optimiser les ressources, mais il constitue également un système de sécurité solide et infaillible, notamment pour les infrastructures informatiques ou la protection des données. Cela étant dit, la virtualisation implique des systèmes d’exploitation dans un environnement isolé. Pour ce faire, il est obligatoire d’utiliser un PC disposant d’une configuration spécifique pour répondre correctement aux exigences de cette technologie.
Le processeur (CPU)
Le processeur ou CPU est défini comme étant le cerveau même d’un ordinateur. En effet, c’est la composante essentielle qui active tous les traitements des données et l’exécution des tâches. Compte tenu de la complexité de la virtualisation, et particulièrement l’utilisation d’un logiciel spécifique appelé hyperviseur, il est recommandé d’utiliser des processeurs dotés de certaines caractéristiques. En effet, il faut qu’ils puissent prendre en charge l’application de virtualisation matérielle. On peut choisir par exemple les processeurs Intel, AMD ou ARM, les versions récentes qui intègrent les extensions de prise en charge de la virtualisation : Intel VT-x, Core i7, Core i9, AMD-V, ARMV8-A, ARMV9, K10, Phenom II, etc.
Mémoire RAM
La RAM ou plus communément la mémoire vive de l’ordinateur est un dispositif qui permet de stocker temporairement les données et les programmes en cours d’utilisation. Pour rappel, la virtualisation consiste à créer et à contrôler des machines virtuelles à partir d’un seul PC. De fait, la création des machines virtuelles peut se faire sur un matériel physique avec peu de RAM, mais pour les exécuter simultanément, assurez-vous de disposer a minima un volume de mémoire vive de 4 Go. Cela étant dit, ce besoin peut varier en fonction du logiciel de virtualisation utilisé.
Espace de stockage sur le disque
L’espace de stockage est la mémoire qui sera réellement disponible sur le disque. Il faut essentiellement avoir un espace suffisant pour héberger les machines virtuelles depuis la machine physique. Pour ce qui est des données, la virtualisation offre la possibilité de les stocker dans les postes de travail virtuelles. De même, l’espace de stockage nécessaire dépend du logiciel de virtualisation utilisé. Mais de manière générale, il faut prévoir un volume de 2 Go ou plus.
Carte graphique
La carte graphique, comme son nom l’indique, est le composant de l’ordinateur qui permet de réaliser le traitement des graphiques, des images et des vidéos. Dans le contexte de la virtualisation, le choix d’une carte graphique varie en fonction des besoins spécifiques liés au type de virtualisation demandé. Toutefois, n’oublions pas que la technologie de virtualisation n’utilise pas expressément les propriétés de la carte graphique physique d’un PC.
Carté réseau
La carte réseau dépend également des besoins spécifiques liés à la virtualisation. Cela inclut divers facteurs comme le type de virtualisation utilisé, l’environnement, le débit et la bande passante. Concrètement, la carte réseau permet d’établir la connexion depuis l’ordinateur physique ou l’hyperviseur vers les machines virtuelles. De ce fait, il est impératif qu’elle prenne en charge toutes les fonctionnalités requises dont l’isolation ou le balisage VLAN par exemple. Parmi les types de connexion au réseau courants, on peut citer le Bridge, le NAT, le Host-Only, ou le LAN Segment.
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Système d’exploitation et le logiciel de virtualisation
Le système d’exploitation fait partie de la configuration à prendre en compte sur un PC avant de se lancer dans la virtualisation. C’est la couche logicielle qui constitue l’intermédiaire entre l’ordinateur physique et l’hyperviseur. En 2023, on peut citer quelques systèmes d’exploitation incontournables, comme le Linux, OS X, macOS ou encore l’incontournable Microsoft Windows. Généralement, ils permettent d’accéder à des programmes de virtualisation.
En ce qui concerne le logiciel de virtualisation, les utilisateurs disposent d’une multitude de choix. En effet, on peut trouver de nombreux outils dédiés à la solution de virtualisation. Parmi les plus pertinents et les plus utilisés en ce moment, il y a VMware vSphere, Microsoft Virtual Desktop, Citrix WenServer, Virtual Box, Micorosft Hyper-V, KVM, VMware Workstation, Parallels Desktop, OpenVZ, etc. Il y a des logiciels qui sont gratuits, tandis que d’autres sont payants.
La solution de virtualisation
La virtualisation est une technologie révolutionnaire incontournable dans l’univers de l’informatique. Elle constitue un programme visant à faire abstraction des infrastructures matérielles au détriment de la dématérialisation vers des machines virtuelles.
Le principe de son fonctionnement est basé sur le système hôte ou l’ordinateur central, l’hyperviseur ou le logiciel de virtualisation, et le système invité ou les machines virtuelles. En ce sens, ce sera le système hôte qui est le pilier fondamental de la virtualisation. C’est pourquoi, il est recommandé de faire une évaluation approfondie de la configuration de votre PC en fonction de vos besoins spécifiques de virtualisation.
